L'univers des écrits de et sur Albert Londres






pour chaque article : illustrations, aphorismes "londresiens" et accès au Fac similé intégral du journal en pdf.


livre 7 - 1922 En Extrême-Orient Japon, Annam, Inde



Reporter au long cours... un titre envié qu'Albert londres n'avait pas encore épinglé à sa redingote malgré son équipée en Russie et son séjour très long dans les Balkans, cela se passait sur un théêtre de guerre. Ici, il va entreprenddre pendant six mois ce qui lui paraît être le plus valorisant du métier de grand reporter : un travail d'investigation dans des contrées totalement inconnues, où vont s'entremêler l'histoire et l'exotisme.

Face à de telles différences de moeurs et de coutumes, la verve londresienne ne pouvait que trouver matière à se déployer.


Au Japon en février 1922


L'Excelsior 23 décembre 1921
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Conversation avec M. Takahashi, président du Conseil

Tokyo 20 décembre Le gouvernement japonais est heureux de l'entente à quatre...

Washington vient d'ouvrir une nouvelle époque dans le Pacifique et dans le monde... aujourd'hui, j'espère que le monde entier comprendra ce qu'est le vrai Japon...

La Chine est dans un état de décomposition avancée...

le Japon ne cache pas sa grande sympathie pour la France : sa thèse est juste.

Si l'Indochine fait parfois l'objet de discussions au Japon, c'est parce que le Japon n'a pas le traitement des nations favorisées.






L'Excelsior 25 janvier 1922
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Tokyo accueille avec enthousisame le maréchal Joffre
Tokyo 21 janvier
Le maréchal Joffre vient d'arriver à Tokyo, dans une ville splendidement transformée. On n'avait jamais vu autant de drapeaux français claquer aux fenêtres. Les plus étonnés en sont les Japonais eux-mêmes.



L'Excelsior 24 mars 1922
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Un peuple se réveille


Tokyo février
Tout ce que l'on savait de ce pays, c'est qu'il faisait effectivement partie de ce qu'on appelle le système solaire, mais... on ne possédait pas beaucoup plus de lumière sur son compte que sur celui de la lune. A la proportion de l'échelle générale du monde son nom était plus long que sa superficie.

Il s'était librement retiré du monde.. On lui fit savoir que ce n'est pas bien. Le Japon voulut être à la hauteur : l'Angleterre est habillée de tant de vaisseaux, la France de tant de régiments, l'Allemagne, plus coquette, n'a jamais asssez de l'un et de l'autre. Eh bien, dit le Japon, nous irons de pair. Et il tailla en pleine étoffe, ce qui veut dire en plein acier.

Chaque fois que les nations, mes bien-aimées soeurs, ajouteront un cuirassé à leur collier, je ferai de même. Et un plus gros!




L'Excelsior 25 mars 1922
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Le Japonais et les Européens ne se connaissent pas
Tokyo février
Quel est donc ce peuple?... Il habite des maisons puériles et délicieuses, sans clef, sans meuble... quand il pénètre dans une demeure, il quitte ses chaussettes; nous, nous quittons notre chapeau... Ils sont polis, in-dé-fi-ni-ment polis, mais seulement quand ils se connaissent. Chacun possède une haute idée de son individualité... le pousse entre dans l'auto, l'auto entre dans le cycliste, le cycliste dans le passant - et le passant entre à l'hôpital.



L'Excelsior 26 mars 1922
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Le drame nippon
Tokyo février
En 1919, on disait ouvertement à Tokyo : "Nous irons jusqu'au Baïkal" Quant à ce colossal mollusque qui a le nom de Chine, qui, mieux que le Japon, pourrait, chaque fois qu'il s'affaisserait, le rappeler au sentiment de décence?
C'est l'une des faces charmantes du Japon : le diplomate vomit le militaire, et le militaire le marin.



L'Excelsior 27 mars 1922
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"Place!...Place!..." crient les jeunes Japonais

Tokyo février
On voit un coureur qui est au début de sa course... Il brûle les étapes. Ignorant les routes, il construit des chemins de fer. Les villages connaissent l'électricité sans passer par l'huile et le pétrole.

Sa première maison de pierre est un building; son premier chapeau, un haut de forme. Dès qu'il se décide à se mesurer, il s'attaque à deux immensités : la Chine où il danserait trente fois, la Russie, dont la centième partie de l'ombre aurait suffi à l'envelopper.






L'Excelsior 28 mars 1922
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Une vue saisissante du Japon d'aujourd'hui

Tokyo février
Pour comprendre le Japon d'aujourd'hui, c'est à Osaka qu'il faut aller. A Osaka les temples sont des usines, et leurs piliers des cheminées.

Et ces cheminées ont formé le carré comme les troupes dans les batailles d'autrefois...

Ce n'est pas une ville. Ce sont des ateliers, des bâtisses qui s'enjambent sur une terre molle.

On se croit dans un autre pays... Ce Japon-là est celui qui monte.

C'est l'armure chromée de ses prochaines destinées.



L'Excelsior 30 mars 1922
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Le jeune samouraï me parla dans les yeux

Tokyo février
Nos femmes sont heureuses... Si elles souffrent de notre absence? Pourquoi? Elles savent que leur devoir est de n'en pas souffrir, que l'homme est fait pour honorer sa femme par les oeuvres qu'il accomplit et non pour charmer ses solitudes comme une vieille dame.



L'Excelsior 31 mars 1922
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C'est la geisha

Tokyo février
Elle fait partie du domaine national comme le cerisier, le samouraï et le hara-kiri.

La geisha ne correpond à rien de ce que vous pouvez connaître.

C'est une danseuse d'attitudes, elle joue du samisen, mais cela n'est que son état. Et c'est par son rôle qu'elle existe et ce rôle est impondérable.

Il est comme un fluide : on le sent, on ne le voit pas.







L'Excelsior 2 avril 1922
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Raisons pour lesquelles le Japon regarde l'Amérique de travers









L'Excelsior 3 avril 1922
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Tokyo, l'étrange capitale

Tokyo février
Ce ne serait rien qu'elle n'eût pas de bout, mais elle n'a pas de centre. Qu'elle n'eût pas de centre, on s'en passerait; mais elle n'a ni tête, ni jambes, ni foie, ni rate.

Monstre pour Barnum, Tokyo n'est pas une capitale, c'est un rêve de fièvre jaune...

Cette ville est née de l'union d'un typhon et d'un tremblement de terre. Elle n'est ni occidentale, ni orientale, ni moderne, ni ancienne, ni humaine, ni barbare : elle est inexistante et formidable.





L'Excelsior 4 avril 1922
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Quatre grands tableaux, quatre petits dessins

Tokyo février
Juste au-dessous de l'Empereur, bien plus haut que le gouvernement, est le genro. Il ne reste plus que deux genros. On ne les remplacera pas...

Le samouraï, lui, est un mort qui se porte bien. Il n'y a plus de samouraïs, mais par les chemins on ne rencontre qu'eux. Le samouraï est au Japonais ce que l'idéal était à Don Quichotte...

C'est alors qu'il n'existait plus légalement, qu'il propagea le mieux sa morale : vénération de la famille, culte des ancêtres, mépris de la mort, vengeance de l'injure.





L'Excelsior 5 avril 1922
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M Paul Claudel, ambassadeur de France et bonze de la poèsie

Tokyo février
L'arrivée de Claudel à Tokyo est un coup sonore que la France a tapé sur le gong du Soleil levant...

La France est inconnue de la masse japonaise.. Elle est absente du marché économique...

Il ne nous reste qu'un atout : l'influence intellectuelle... Avec Claudel, pour une fois, nous avons mis dans le mille.

Maintenant cette jeunesse japonaise, enragée de savoir, avide de "co-naissance", vient sonner à l'ambassade de France.







L'Excelsior 6 avril 1922
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Le Japon sort souriant mais ulcéré de Washington
Tokyo février
Le Japon est un pays jeune. Il n'a pas eu le temps de devenir roublard.. Il est parti pour Washington sans saoir exactement ce que serait Washington...Le Japon ne manifestera pas sa mauvaise humeur... deux faits l'ont touché à vif...il a été habilement amené à s'engager, lui, Japon, alors que l'accord n'intéressait que dominions ou colonies des autres pays. L'Amérique pourra fortifier Honoulu, terre étrangère...le Japon ne pourra pas assoir un canon dans des îles japonaises.
Entre le Japon et l'Amérique, il y avait une crevasse, aujourd'hui il y a un précipice. Mais tout le monde paraît si content, que c'est moi qui doit être ivre.



L'Excelsior 7 avril 1922
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Tokyo février
On se sent en présence d'un peuple qui apprécie toutes les bonnes choses que la civilisation européenne lui a apportées et qui saura en tirer profit... La France et le Japon sont tous deux des pays d'esprit... Mais ni la France ni le Japon n'ont jamais eu... une attitude de conquérants.... tous deux sont des pays victorieux et c'est cela qui leur suscite tant de jalousie.



Les Annales politiques et littéraires 29 juillet 1923
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Les Annales politiques et littéraires 16 septembre 1923
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la Chine d'avril à juin 1922

Albert Londres est ahuri de ce qu'il découvre et vit. Son récit très imagé paru dans l'Excelsior, sera repris l'année suivante dans un livre accessible ici qui porte le titre "la Chine en Folie".


Les Annales politiques et littéraires 22 juillet 1923
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l'Indochine Annam et Cambodge en juillet et août 1922


L'Excelsior 17 juin 1922
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S.M. Kai-Dhin nous dit pourquoi il vient à Paris
Hué (Annam) juin
A Hué, sa capitale, trois jours avant de prendre la mer, Sa Majesté me fit l'honneur princier de me recevoir. "Mon père avait eu ce projet : aller remercier la puissance protectrice...ce bonheur m'échoit. Je viens à Paris dire que je suis content que l'Annam, dont je suis le père et la mère, est heureux... je ne formule qu'un voeu : ne nous abandonnez pas."
C'est ainsi, qu'entre l'Inde et la Chine, parle le protégé de la France au bout de l'Asie.


L'Excelsior 8 août 1922
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La belle Indochine
Hanoï juillet
L'Université, l'Ecole de médecine, le lycée pour les jeunes filles, l'hôpital indigène (si les pauvres bougres de Paris avaient un hôpital pareil, ils préféreraient y mourir qu'en sortir)...

Où est la brousse? Hanoï est un bouquet. Voici enfin une ville neuve d'Extrême-Orient.






L'Excelsior 9 août 1922
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La belle Indochine

L'Excelsior 14 août 1922
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Cinq Annamites du parti "Jeune Annam"
Hanoï juillet
"Demain le Français replie sa tente,remonte son sac, gagne Haïphong, s'embarque et, de la main, vous fait de beaux saluts... adieu! que votre riz se porte bien, bonne chance!...

Vous verrez, comme je vous vois, les bandes du Yunnan dévaler par la porte de Chine. Entre nous, mes chers confrères, si le Blanc décampait, je crois bien que ce serait une catastrophe pour votre race.

Ce serait vous jouer le coup de l'ascenceur qui arrêterait son client, pour toute la vie, entre deux étages"


L'Excelsior 16 août 1922
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Le prince Pondgara et le roi Sisowath
Pnom-Penh juillet
Parlez-moi de Pnom-Penh. Voilà une ville qui ne vous fait pas languir. Son caractère est sur les toits.

Pnom-Penh est un troupeau de buffles dressés sur leurs pieds de derrière et provoquent de leurs cornes l'implacable cuirasse du ciel.

Le Cambodgien n'a été créé, modelé et mis au monde pour aucune autre besogne que celle d'aller aux fêtes des pagodes, jouer sur le pas des paillottes et, l'âme en extase, manger des gâteaux.



L'Excelsior 19 août 1922
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DD

Promenade à Saïgon
Saïgon juillet
Au fond, il n'y a que Saïgon. Saïgon, c'est la colonie. C'est la colonie de la colonie. Personne ne vous dira : je suis en Indochine; on dit : je suis à la colonie... Saïgon en Indochine, c'est Saïgon, comme dans un village, monsieur le comte est monsieur le comte.
La colonie des bigoudis..c'est la colonie des ménages. L'Indochine, le matin, endosse la camisole bourgeoise et le soir met ses bigoudis... Marins qui passent, outrepasssent et parfois trépassent, vieux durs à cuire qui résistent - et pour qu'ils ne soient pas cuits, il faut qu'ils soient durs.




L'Excelsior 21 août 1922
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DD

Dalat, Terre promise et bien gagnée
Dalat (Annam) juillet
Dalat est la goutte d'eau sur la langue suppliante du pêcheur mort sans confession et qui en serait à sa cent unième année de soif ardente. Dalat est tout à la fois tout et rien du tout. Une planche, pour un monsieur qui se noie, c'est le monde entier, cependant ce n'est qu'un morceau d'arbre mort. Pour le malheureux qui monte de la plaine, vingt-trois chalets de bois du Lang-Biang sont vingt-trois planches de vie...
Dalat n'est pas qu'une future station, mais l'authentique et présente capitale de chasse de l'Extrême-Orient.


L'Excelsior 25 août 1922
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DD

Une chasse au tigre dans la jungle indochinoise


Ce qui se passe dans l'Inde - octobre et novembre 1922


L'Excelsior 3 novembre 1922
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Premiers pas, premiers étonnements
Calcutta octobre
La police anglo-indienne n'est pas hospitalière. On dirait qu'elle sent déjà qu'elle aura à vous nourrir et vous coucher..Elle vous marque au fer rouge...

Le matin, elle vous apporte votre thé sous les apparences d'un boy; aux gares, elle vous prête avec bienveillance ses épaules pour charger vos valises; le mendiant qui "fait" la porte de votre hôtel est moins attentif aux deux annas que vous lui donnez qu'à la direction que vous allez prendre...la police, dans l'Inde, n'est pas une institution : c'est une araignée.

Rouler constitue l'une des joies favorites de la race. Il n'est pas figures plus heureuses que celles de cent indigènes macérant depuis trente-six heures dans une voiture à vingt places.






L'Excelsior 4 novembre 1922
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Comment apparut Gandhi

Calcutta
Sa devise "Subir, mériter, espérer". Son cri de guerre : "Ne jamais frapper son prochain". Voici ses deux armes : non-coopération, et désobéissance civile. On laissera la formidable barque indienne aller à la dérive avec ses soixante-dix millle Anglais à l'intérieur. Les lois du vice-roi ne seront plus observées.

On a dit que l'Inde se soulevait; c'était mal dire, elle se retirait. Deux ans dura la règne du mahatma Gandhi... il supprimait la question de la vache et celle des intouchables... Mais docteurs, avocats, juges, fonctionnaires n'ont pas tous une âme de martyr. Ces messieurs trouvèrent qu'il était plus facile de se passer encore un temps de drapeau national que de pain quotidien - surtout de beurre!



L'Excelsior 5 novembre 1922
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Mouvement nationaliste après arrestation de Gandhi











L'Excelsior 6 novembre 1922
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Nouveau chef nationaliste
Calcutta
Quand l'Hindou ouvre l'oeil, il est prêt, il n'a même pas besoin de sortir de sa maison, vu qu'il couche sur le trottoir. Une promenade de nuit dans Calcutta est absolument la même chose qu'une promenade de nuit dans un cimetière ou les morts seraient étendus non dessous la dalle, mais dessus... Mais ce ne sont pas des macchabées : ils ronflent.


L'Excelsior 8 novembre 1922
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Les curiosités du pikketing dans Calcutta
Calcutta
Pikketing? C'est un enfant du mouvement nationaliste indien, c'est même un enfant terrible. Le pikketing est l'acte par quoi des Indiens empêchent d'autres Indiens d'acheter des cotonnades anglaises.









L'Excelsior 9 novembre 1922
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Le poète indien Tagore contre le mage Gandhi
Calcutta
Dans l'Inde, c'est avec le même mot qu'on dit aujourd'hui et demain. Un homme sérieux qui vous a donné rendez-vous à huit heures du matin arrive tout essouflé à neuf heures du soir.
Naguère, une entrevue Gandhi-Tagore émut le pays immense. Mystérieuse, elle dura quatre heures. Et longtemps on ne sut qu'une chose, c'est que Gandhi était parti sans avoir été prié de saluer la famille Tagore.













L'Excelsior 10 novembre 1922
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Les Anglais dans l'Inde
Calcutta
Quelqu'un qui n'a pas entendu ce mot, Native, de la bouche d'un Anglais, n'a pas la moindre idée de l'intonation de mépris. On dirait que, pour l'Anglais, d'abord il y a l'Anglais, ensuite le cheval, ensuite le Blanc en général, ensuite les poux, les puces et les moustiques, et enfin le Native ou indigène... Il ne peut pas sentir l'homme de couleur, alors il le montre... Il reste farouchement l'éternel étranger.
Le sourire est un mouvement de la face inconnu dans l'Inde. L'Indien ne sourit pas. L'Anglais ne sourit pas...vous ne devrez pas dire que le contact est rompu entre Indiens et Anglais. Il n'a jamais existé.


L'Excelsior 12 novembre 1922
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A Bénarès, la ville des prières

L'Excelsior 13 novembre 1922
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Et l'Inde française ?

Matériellement, nous n'avons pas fait pour nos quelques Indiens le dixième de ce que les Anglais ont fait pour la quantité des leurs; et dans l'Inde anglaise, c'est la haine tandis que dans l'Inde française c'est l'idylle.. A Pondichéry, c'est comme en Indochine, vous n'êtes ni dieu ni dogue, mais une espèce de bon zigue à qui on peut sourire.


L'Excelsior 15 novembre 1922
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Le drame indien n'en est qu'à son prologue

Calcutta
Etre fermement décidé à la révolution mais ne savoir par quel bout commencer est un lot cruel. C'et celui des nationalistes de l'Inde. Ils cherchent.
Grand drame, en vérité, que celui de l'Inde. Et nous n'en sommes qu'au prologue. C'est dans les yeux des hommes qu'il faudra chercher le temps qu'il fera dans leur âme. Or les yeux des condottieri hindous sont chargés comme un ciel d'ouragan sous les tropiques.




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