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Savoir faire des MAYAS




bijoux et ornements
masques et têtes sculptées
sculptures zoomorphes
urnes…


Autant de trésors artistiques qui sont progressivement mis à jour dans la jungle du Peten, au Guatémala et Honduras, ainsi que dans les secteurs désertiques du nord du Yucatan.

Alors que les constructions en pierre, notamment les grands édifices et les pyramides, ont été littéralement "mangées" par la forêt tropicale et sa végétation luxuriante, il semble incroyable que tous ces artefacts parfois fragiles, quand il s'agit de céramiques ou fifurines en terre ou en bois, aîent survécu dans leur splendeur.

Il n'y eut pas en Mésoamérique d'organisation telle que celle qui nous permet de découvrir les trésors égyptiens ammassés par chaque dynastie de pharaons. Les Mayas ont édifié et prospéré en un grand nombre d'unités que l'on peut qualifier de cités-états, chacune étant autonome.

On trouve donc de multiples témoignages laissés par les seigneurs ou rois ayant dirigé chacune d'entre elles, ainsi que par leur population pour les usages et pratiques quotidiennes. Ce qui frappe est leur unité apparente. On peut difficilement l'imaginer quand on réalise l'existence de ces groupes séparés dans l'espace par des centaines de kilomètres difficilement franchissables, et dans le temps par des dizaines de siècles.

Ces obstacles n'ont pas empêché les peuples de la Mésoamérique de communiquer, de se battre bien sûr, mais aussi de procéder à des échanges de cultures. Ainsi on a les preuves de l'influence de l'ancienne Teotihuacan, située au nord de Mexico, sur les civilisation préclassique mayas des Hautes Terres en bordure du Pacifique (actuel Guatémala), alors que plus d'un millier de kilomètres les sépare.

Les distances devaient être parcourues à pied. Le cheval était inconnu, on sait à quel point les montures des Espagnols ont effrayé les peuples qu'ils rencontraient. Autre grande lacune pour ces géniaux mathématiciens, la roue était inconnue. Alors, tout à dos d'homme ?