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THEIZÉ


Après diverses fluctuations et la chute du 20ème siècle (guerre 14-18 et exode rural) Theizé retrouve avec un millier d'habitants dans les années 2000 la populatin qu'elle abritait dans les années 1780.

Cabanes de pierres sèches : Au début des années 1980, la commune comptait encore 25 cabanes en pierre sèche, réparties aux environs de Beauvallon, du Bansillon et du Ruissel. Leur dénomination locale est celle de cabane (on disait "la cabane des Autrichiens", "la cabane du Blanc", etc.) mais, avec l'influence du tourisme et des médias, elles sont parfois baptisées cadoles ou cabornes. Construites en pierres rougeâtres tirées des strates superficielles du socle calcaire bajocien, elles sont le résultat de l'aménagement et l'amélioration des parcelles de vigne et de l'habitat temporaire dans la première moitié du xixe siècle. Si certaines cabanes ont servi simplement d'abris contre la pluie ou de resserres à outils, d'autres, dotées d'éléments de confort (cheminée, placard mural, fenêtre, etc.), ont pu servir d'habitation temporaire à des « forains », gens venant d'une commune voisine mais ayant une vigne à Theizé. Deux édifices, les cabanes Voyle et Berillon, sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 23 septembre 1994.