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Généalogie de la famille COTTON


Cette famille de commerçants drapiers au départ, hommes d'affaires, élus de la ville de Lyon puis militaires, est connue depuis le début du 17ème siècle avec Hugues Cotton qui était échevin à Lyon dans les années 1620. Son fils acquit le titre lui permettant de faire précéder son nom avec "de".
Tous les de Cotton et les familles qui se sont alliées à eux avaient pour résidence principale le quartier d'Ainay à Lyon, maintenant dans le deuxième arrondissement. Leurs appartements se situaient dans des lieux encore bien connus de cette ville qui restent ceux de la bourgeoisie traditionnelle et catholique autour de l'abbaye d'Ainay : rue Sala, rue Saint-Joseph, rue de la Charité, place Perrache, place Bellecour.

Certains membres de la famille sont nés à Joux ou s'y sont mariés. cette petite commune du Rhône est en bordure du département de la Loire et jouxte la petite ville de Tarare. Les de Cotton y possédaient certainement une résidence secondaire
Il en était de même pour la plupart des familles dont une fille a épousé un de Cotton, les actes signalent que les personnes habitaient alternativement à Lyon Ainay et dans une autre commune.

Très rapidement, les alliances furent recherchées avec des familles de petite noblesse ou qui s'en donnaient l'apparence en ajoutant à leur nom celui de leur lieu d'origine : Desrioux de Messimy, Terrasse d'Yvvours, Vincent de Panette, Pomey de Rochefort, en des terroirs de la région lyonnaise et des communes de Trévoux (Ain), Amplepuis, Vienne (Isère) ou Boën (Loire).

Cela devint très sérieux avec Jacques François lorsqu'il épousa en 1832 Gabrielle du Puy-Montbrun de Rochefort, dernière détentrice du nom d'une des plus anciennes familles aristocratiques françaises connue depuis l'époque des Croisades. Ce qui lui permis de "récupérer" ce long patronyme devenu vacant et de l'accoler au sien. Pas pour longtemps puisque sa fille perdit le tout au profit d'un autre patronyme, celui de Thy de Milly.