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Quarante années en Pays d'Aix


Vivre à Aix-en-Provence


En 1968, après quelques mois en quartiers sud de Marseille, nous arrivions à Aix-en-Provence, petite ville qui avait été le siège du Parlement de Provence, et qui s'était assoupie depuis que les départements, créés après la Révolution, avaient consacré Marseille capitale économique et administrative.
C'était encore le temps où l'on pouvait croire le poète qui ne voulait entendre dans la Cité du Roi René que le murmure de ses 23 fontaines.

Nous habitions en plein centre, dans l'un de ces nombreux hôtels particuliers construits par la noblesse aixoise, à quelques pas des écoles et du Cours Mirabeau.
Rapidement, une résidence secondaire (dans le sud Luberon) devint l'échappatoire des week-ends au bruit et aux encombrements.

En 1983, les enfants étant autonomes de leurs mouvements, nous nous concentrons sur une seule maison pour la semaine et le dimanche dans la plaine des Milles qui est, à 5km du centre, un quartier d'Aix avec un vrai village.

Le Domaine du Frère était une résidence d'été de la noblesse de cour aixoise qui date de 1740, mais que ses récents propriétaires avaient bien négligée.
Sous une toiture 4 pentes, plus de 400m2 habitables, une superficie équivalente dans les bâtiments annexes, un parc de platanes et cèdres avec jardin à la française, la piscine trouvera place dans l'ex-verger.
Cependant malgré son climat envié, malgré l'aura de la cité Cézanne, les conditions générales de l'environnement du Pays d'Aix nous devenaient chaque jour plus pesantes à supporter.

  Le soleil n'est pas tout



Parallèlement, le réseau de chambres d'hôtes que nous avions créé en 1997 à Aix-en-Provence se développait sur toute la France et nous étions à l'étroit dans le coin en bas à droite de l'hexagone.

Après 40 ans en Provence, Hervé du Var, Miriam de Hollande, vont en Auvergne



L'idée de trouver un "point de chute" central pour le réseau ... et pour nos vieux jours, était confortée lors de chaque voyage, lorsque nous traversions des villes moyennes qui ne se "prenaient pas la tête" mais où il apparaissait que l'on devait bien vivre.

Parmi celles-ci, Vichy nous a paru être dès le premier abord celle qui répondait à tous nos critères.


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